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Le Mouridisme dans " The Economist"

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Le Mouridisme dans " The Economist" Empty Le Mouridisme dans " The Economist"

Message  BrownianMotion Jeu 11 Jan - 9:07

«Assez mal connus pour le moment, les mourides ont certainement beaucoup de choses à enseigner au reste du monde, non seulement sur la manière de faire face à la mondialisation, mais également sur la façon de pratiquer la religion d’une manière tout à fait pacifique…» Cette phrase est tirée d’un magazine anglais des plus célèbres, The Economist. Ce journal, spécialisé dans les questions économiques et financières européennes et internationales, a consacré un article dans son édition de décembre 2006, au dynamisme des émigrés mourides en Europe et aux Etats-Unis. L’article a été repris sur le site d’une organisation mouride qui se nomme, Projet Majalis. Sur leur site internet, les éditeurs, dans le sens anglais du terme, mourides justifient la reprise dudit article par «la dynamique du Projet de participer davantage à la diffusion des articles relatifs à l’Islam et aux enseignements du Cheikh, à la vulgarisation de la production intellectuelle mouride, etc.».

L’article a manifestement été écrit pour un public non-mouride, ou même, non sénégalais, ce qui n’est pas très surprenant, pour un hebdomadaire tiré à environ 1,2 million d’exemplaires, et qui est lu dans plus de 200 pays et territoires. Il est exceptionnel d’y trouver un article consacré à un seul pays africain, qui ne soit pas l’Afrique du Sud, le Nigeria, ou un pays producteur de pétrole. L’honneur fait au Sénégal est donc à savourer dans toute sa plénitude, quand on sait que le magazine est quasiment une Bible pour de nombreux décideurs de part le monde.

L’auteur de l’article commence par montrer, en conduisant les lecteurs dans les rues de Rome, en Italie, l’une des activités à laquelle s’adonne la majorité des émigrés sénégalais, la vente des objets d’art africains, ou de la contrefaçon chinoise, à la sauvette dans les rues de grandes villes occidentales.

Ce qui permet au rédacteur de l’article (Les articles de l’Economist ne sont jamais signés, autre originalité du magazine), d’introduire la communauté religieuse : «A l’instar de tant d’autres émigrés sénégalais (dont certains sont conducteurs de taxis à New York ou travaillent à la cueillette des citrons en Espagne), ces marchands ambulants de Rome appartiennent à une dynamique communauté musulmane soufie appelée les mourides, qui constituent des disciples de Cheikh Ahmadou Bamba, un chef religieux disparu en 1927. Inspirés par ses enseignements, les mourides ont apporté une réponse ingénieuse à l’avènement des marchés internationaux de biens et de services.»

Manifestement, l’auteur de l’article a été séduit par les gens qu’il a rencontrés pour rédiger son article. Cela explique aussi certainement qu’il ait été repris sur un site faisant l’apologie de l’enseignement de Cheikh Ahmadou Bamba. Parlant de l’organisation de la confrérie, l’article souligne : «Tous ces facteurs ont contribué à faire des mourides une des communautés africaines ayant le mieux réussi, aussi bien chez eux qu’à l’étranger. Partout où ils se retrouvent, ils se réunissent ensemble pour acquérir une mosquée et un centre social. Leurs réseaux d’entraide permettent aux nouveaux migrants de quitter le Sénégal, de trouver du travail et d’obtenir des papiers. Loin de se comporter en victimes passives du destin, beaucoup de mourides sont d’habiles opérateurs économiques dans un réseau complexe et allant au-delà des frontières. Prenons le cas de Alioune Kâ, propriétaire d’un magasin de vente en gros situé près de la station Termini de Rome ; il est le frère de Cheikh Kâ qui se trouve à Touba et qui s’occupe des parents restés au Sénégal. Alioune vend des articles «ethniques» à des marchands ambulants sénégalais (ou originaires d’autres pays) qui les revendent à leur tour dans les rues ou sur les plages. Une partie de ses stocks provient du Sénégal, une grande partie d’Indonésie, de Thaïlande ou d’Inde.»

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Message  Big Jeu 11 Jan - 11:47

où est le site Web???
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Message  Big Jeu 11 Jan - 13:46

Les mourides magnifiés dans le grand journal The Economist

Les mourides magnifiés dans le grand journal The Economist
Repris par un site mouride, un article de The Economist porte aux nues la capacité d'adaptation de la Diaspora mouride.


Source : Le Quotidien







L’assimilation de plus en plus forte de l’islamisme au terrorisme, crée des amalgames même chez des Occidentaux assez éclairés et qui se croient plus ou moins tolérants. Ce qui fait que, lorsque l’on trouve un article positif sur la religion du Prophète Mohamed (Psl) dans un journal européen de grande diffusion, on est souvent heureux d’en faire mention. Le bonheur est encore plus accru quand la pratique de la religion en question concerne l’Islam du Sénégal, même dans l’une de ses variantes, comme c’est le cas ci-dessous. «Assez mal connus pour le moment, les mourides ont certainement beaucoup de choses à enseigner au reste du monde, non seulement sur la manière de faire face à la mondialisation, mais également sur la façon de pratiquer la religion d’une manière tout à fait pacifique…» Cette phrase est tirée d’un magazine anglais des plus célèbres, The Economist. Ce journal, spécialisé dans les questions économiques et financières européennes et internationales, a consacré un article dans son édition de décembre 2006, au dynamisme des émigrés mourides en Europe et aux Etats-Unis. L’article a été repris sur le site d’une organisation mouride qui se nomme, Projet Majalis. Sur leur site internet, les éditeurs, dans le sens anglais du terme, mourides justifient la reprise dudit article par «la dynamique du Projet de participer davantage à la diffusion des articles relatifs à l’Islam et aux enseignements du Cheikh, à la vulgarisation de la production intellectuelle mouride, etc.».



L’article a manifestement été écrit pour un public non-mouride, ou même, non sénégalais, ce qui n’est pas très surprenant, pour un hebdomadaire tiré à environ 1,2 million d’exemplaires, et qui est lu dans plus de 200 pays et territoires. Il est exceptionnel d’y trouver un article consacré à un seul pays africain, qui ne soit pas l’Afrique du Sud, le Nigeria, ou un pays producteur de pétrole. L’honneur fait au Sénégal est donc à savourer dans toute sa plénitude, quand on sait que le magazine est quasiment une Bible pour de nombreux décideurs de part le monde. L’auteur de l’article commence par montrer, en conduisant les lecteurs dans les rues de Rome, en Italie, l’une des activités à laquelle s’adonne la majorité des émigrés sénégalais, la vente des objets d’art africains, ou de la contrefaçon chinoise, à la sauvette dans les rues de grandes villes occidentales. Ce qui permet au rédacteur de l’article (Les articles de l’Economist ne sont jamais signés, autre originalité du magazine), d’introduire la communauté religieuse : «A l’instar de tant d’autres émigrés sénégalais (dont certains sont conducteurs de taxis à New York ou travaillent à la cueillette des citrons en Espagne), ces marchands ambulants de Rome appartiennent à une dynamique communauté musulmane soufie appelée les mourides, qui constituent des disciples de Cheikh Ahmadou Bamba, un chef religieux disparu en 1927. Inspirés par ses enseignements, les mourides ont apporté une réponse ingénieuse à l’avènement des marchés internationaux de biens et de services.» Manifestement, l’auteur de l’article a été séduit par les gens qu’il a rencontrés pour rédiger son article. Cela explique aussi certainement qu’il ait été repris sur un site faisant l’apologie de l’enseignement de Cheikh Ahmadou Bamba. Parlant de l’organisation de la confrérie, l’article souligne : «Tous ces facteurs ont contribué à faire des mourides une des communautés africaines ayant le mieux réussi, aussi bien chez eux qu’à l’étranger. Partout où ils se retrouvent, ils se réunissent ensemble pour acquérir une mosquée et un centre social. Leurs réseaux d’entraide permettent aux nouveaux migrants de quitter le Sénégal, de trouver du travail et d’obtenir des papiers. Loin de se comporter en victimes passives du destin, beaucoup de mourides sont d’habiles opérateurs économiques dans un réseau complexe et allant au-delà des frontières. Prenons le cas de Alioune Kâ, propriétaire d’un magasin de vente en gros situé près de la station Termini de Rome ; il est le frère de Cheikh Kâ qui se trouve à Touba et qui s’occupe des parents restés au Sénégal. Alioune vend des articles «ethniques» à des marchands ambulants sénégalais (ou originaires d’autres pays) qui les revendent à leur tour dans les rues ou sur les plages. Une partie de ses stocks provient du Sénégal, une grande partie d’Indonésie, de Thaïlande ou d’Inde.»
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